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Neuf pays, 12 Rounds et 36 courses plus tard, les quatre rookies du Championnat MOTUL FIM World Superbike ont gagné leurs galons après une saison acharnée, disputée à chaque virage. Chacun d’eux a franchi des étapes au fil de l’année, quittant Jerez en pilotes bien plus complets qu’à Phillip Island, où ils avaient fait leurs débuts.

MONTELLA FAIT LE JOB : L’Italien termine meilleur rookie

Yari Montella a fait ses débuts en WorldSBK avec le Barni Spark Racing Team, l’équipe avec laquelle il s’était battu pour le titre en WorldSSP. Tout au long de sa première année dans la catégorie, il a affiché une progression constante, aux côtés de Danilo Petrucci, vainqueur en MotoGP et en WorldSBK. Avec neuf Tops 10, soit sept de plus que n’importe quel autre rookie, il a terminé meilleur d’entre eux.

Sa meilleure dynamique s’est tenue entre Most et Misano : deux huitièmes places en République tchèque, suivies d’une autre en ouverture du week-end italien. Mais les abandons ont terni son bilan : avec 12 courses non terminées, il est le pilote ayant abandonné le plus souvent du plateau. Sa série de trois abandons consécutifs entre Misano et Donington est venue couper son élan. Quand il reste en piste, sa vitesse ne fait aucun doute. Classé 18e au championnat, il bénéficiera en 2026 de l’expérience de son nouveau coéquipier, Alvaro Bautista, pour progresser.

AU CONTACT : Ryan Vickers a montré une vraie vitesse pour sa première saison

Ryan Vickers est arrivé du British Superbike, où il comptait six saisons d’expérience, pour rejoindre en 2025 l’équipe indépendante Ducati Motocorsa Racing. Décidé à maximiser ses chances, il s’est installé en Italie afin d’être au plus près de son équipe et accélérer son intégration dans le paddock mondial.

Cet engagement s’est reflété dans ses résultats : deuxième rookie au classement et meilleur résultat a égalité avec Montella, une septième place en Hongrie. Vickers a signé seulement deux Tops 10 (Assen et Balaton), mais à partir du milieu de saison il n’a manqué les points qu’à quatre reprises, toutes sur chute. En 2026, il retrouvera le BSB, mais il a montré en 2025 qu’il avait le niveau pour performer en mondial.

SOFUOGLU S’INSTALLE : Un top 10 décroché à Magny-Cours

Déjà familier du paddock après deux saisons en WorldSSP300 et trois en WorldSSP, Bahattin Sofuoglu (Yamaha Motoxracing WorldSBK Team) a bien exploité sa Yamaha R1 tout au long de la saison. Il termine 21e du championnat, juste derrière Vickers.

Sa meilleure prestation remonte à Magny-Cours lors de la première manche : parti 21e, il a profité d’un accrochage impliquant cinq pilotes au premier tour, mais a ensuite mené une solide course pour décrocher la 10e place, son unique Top 10 de la saison. En 2026, il fera équipe avec Mattia Rato et cherchera à progresser lors de sa deuxième année en WorldSBK.

ZAIDI PREND SES REPÈRES : Le Malaisien inscrit ses premiers points à Magny-Cours

Zaqhwan Zaidi (PETRONAS MIE Honda Racing Team) arrivait en WorldSBK avec une expérience limitée : une seule apparition en WorldSSP, à Sepang en 2014. Son coéquipier Tarran Mackenzie et lui ont vécu une saison compliquée, Mackenzie quittant même l’équipe pour rejoindre MGM BONOVO Racing.

Zaidi a lui aussi eu du mal à trouver le rythme, mais a progressé jusqu’à décrocher son premier point à Magny-Cours, en terminant 15e de la Course 1. L’avenir du Malaisien reste en suspens : MIE Honda n’a pas encore confirmé son duo de pilotes pour 2026, mais s’il reste, il aura désormais une base solide pour continuer à progresser.

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